vendredi 18 novembre 2016
DE L'ACTION SOCIALE...
RESGEND AU « GRAND
DEBAT » DE TEGO.
Resgend, partenaire de l’AGPM (Association générale de
prévoyance des militaires), était présente en la personne de son président le
16 Novembre à paris au « grand débat » de TEGO.
De quoi s’agit-il ?
TEGO est une fédération, créée par l’AGPM et le GPMA, qui a
pour but de faire évoluer, en concertation avec les populations concernées,
l’offre de protection sociale au profit des populations des forces de défense
et de sécurité.
Le texte qui suit provenant des notes prises durant les
exposés, l’indulgence des lecteurs acceptera d’en tenir compte et en excusera
l’aspect « décousu »….
D’abord, constatations :
_La santé influe directement sur la capacité opérationnelle,
_Le militaire expose sa santé, y compris psychologique,
_Le but est de reconduire le blessé vers son état antérieur.
Malgré les avancées de l’état, l’action des associations
reste importante et utile.
Le problème du « hors service » est posé. Les
conséquences correspondent aux réalités du besoin. Ainsi sur les sept cent
orphelins suivis par l’ADO (association pour le développement des œuvres d’entraide
dans l’armée, œuvre aussi pour la réserve),
80% sont orphelins suite au « hors service » (maladie,
suicides…). Le tiers est en situation précaire (seuil de pauvreté). Seulement
5% peuvent suivre des études supérieures !
Dans la police, la politique sociale (logement,
restauration, médecine du travail…)est gérée par une sous-direction. Les
blessés ou décédés (une douzaine par an) étaient gérés au cas par cas.
La violence des contacts et le terrorisme ont changé le
contexte. La police a beaucoup à appren,dre des procédures et des techniques
des militaires. Le partage de l’information est devenu absolument essentiel et
doit être développé.
Les cellules d’aide aux blessés ( trois armées) ont pour
mission l’accompagnement : identifier les besoins (blessés, familles…).
Elles ont été créées en 1993, tout particulièrement pour les blessés en
service. Plusieurs associations soutiennent ces actions. Le nombre de blessés psychologiques
pose problème.
L’ADOSM (association pour le développement des œuvres
sociales de la Marine), créée en 1939, soutient les orphelins et les familles.
La moitié des jeunes effectue des études
supérieures.
L’aide est nécessaire dans la durée, alors que le MINDEF
(ministère de la Défense) aide dans l’urgence. L’ADOSM emploie des assistantes
sociales salariées, c’est une particularité.
Urgence, durée, conseil, présence.
Pour la gendarmerie, l’action sociale relève du MINDEF. Le
bureau de l’action sociale travaille avec la cellule d’aide aux blessés. La
fondation « maison de la gendarmerie », fondée en 1944, s’adresse à
l’ensemble des personnels : militaires, civils, retraités… Son financement
est assuré essentiellement par les gendarmes eux-mêmes (cotisations
mensuelles). L’esprit d’entraide existe. Le bureau et la fondation sont
logés dans la même caserne, ce qui
permet une réactivité exceptionnelle.
Les organismes de prévoyance (AGPM, GPMA…) interviennent par
les deux chaînes : information et entraide. Il faut savoir que toutes les
situations ne sont pas couvertes. L’entraide prend parfois la place de la
prévention pour ne négliger personne.
La coordination entre associations et institutionnels sera
améliorée et donnera de plus en plus d’effets positifs.
L’ »ANFEM » (association nationale des femmes de
militaires) aide par exemple par des achats de mobilier. Des aides financières
sont proposées à d’autres associations. La répartition sur tout le territoire
facilite une réactivité rapide. L’ANFEM aide et possède des fonds pour
l’entraide.
L’information doit circuler verticalement, il faut aller la
chercher. Les axes de progression sont la réactivité, la connaissance…
améliorer la prise de conscience des gens de ce qui peut être fait pour eux,
avoir des veilleurs, des capteurs…
Le général THORETTE conclut en soulignant l’importzance de
la pluralité des associations. Pour lui, 1+1 = non 2, mais 3 ou 4 !
Il conclut le débat en proposant des
PRINCIPES D’ACTION DE L’ACCOMPAGNEMENT ET DU SOUTIEN
ASSOCIATIF
_Partir d’un besoin avéré et exprimé
_Obéir à des critères d’action
_Ne jamais agir seul
_Inscrire l’action en complémentarité ou en parallèle de
l’action institutionnelle
_Ne pas mettre l’action institutionnelle en « porte à
faux »
_Créer des conditions de partenariat
_Mettre en place des outils souples d’information mutuelle
et de coordination
_Inscrire l’action dans la durée
_Déterminer une stratégie associative d’accompagnement,
voire une stratégie collective
_Mettre en place un système souple de bilans et de retours
d’expérience.
Une remarque faite sur place au public nombreux par l’auteur de ce
compte rendu en fin d'exposés: l’importance des
effectifs et la spécificité des problèmes des réservistes face à l’état de
guerre auquel la France est confronté.
Colonel
(h) Jean-Pierre SOBOL
Président
de RESGEND.
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