mardi 23 septembre 2008

MARINE:REDUCTION DE MOYENS DROIT DEVANT.


Gendarmes, rien de ce qui est militaire ne nous est étranger.

C'est pourquoi nous soumettons à le réflexion des amis de ce blog un aperçu remarquable sur un exemple de la disette qui frappe les armées. A chacun d'en tirer ses conclusions personnelles...

« Houleuse » selon son propre terme. Le vice-amiral d’escadre Bertrand Aubriot sait que les choix et la rigueur budgétaire annoncés vont compliquer sa mission de maintenir en état et de faire naviguer les 115 bâtiments que compte encore la Marine nationale. Il ne disposera pas de moyens supplémentaires pour entretenir une flotte vieillissante qu’il va falloir prolonger. Les réductions d’effectifs, non plus, ne seront pas un cap évident à contourner.
Un second souffle à trouver C’est dans ce contexte de reformatage soumis pour le moment à de nombreuses incertitudes que l’amiral quatre étoiles s’est présenté hier sur le pont de la frégate La Motte-Picquet devant commandants et chef de services de la base navale brestoise au garde-à-vous.
Par où commencer ? De 27 frégates actuellement, il faudra apprendre à couvrir le deuxième plus grand espace maritime au monde avec 18 navires. Et puisque l’arrivée des futures frégates multimissions s’étalera tout au long de la prochaine décennie, les vieux avisos vont devoir trouver leur second souffle. « Nous envisageons de les transformer peu à peu en patrouilleur de haute mer. Allégés en armement, ils permettront d’assurer des missions lointaines, avec la réactivité qui est la leur ». Mais leurs vieilles machines tiendront-elles le coup ? « Ce sont des moteurs diesel plutôt faciles d’entretien ». A l’inverse, privés de leur navire atelier, les chasseurs de mines pourraient perdre leur capacité de déploiement à l’étranger. « A nous d’être inventifs, peut-être de nous appuyer davantage sur les ateliers locaux ».
Effectifs encore en baisse Côté effectif, il faut attendre les chiffres définitifs qui seront divulgués à la fin de l’année. Mais la chute libre s’annonce d’ores et déjà sévère pour une composante (flotte de surface) qui ne compte plus que 12.200 marins militaires (dont 1.100 officiers). 6.088 à Toulon qui abrite aujourd’hui deux tiers du tonnage marine et 4.257 à Brest.
Stéphane Jézéquel

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