mardi 12 février 2008

BOIRE OU CONDUIRE...

Un comité interministériel sur la sécurité routière a lieu mercredi. Voici les grands axes arrêtés par le gouvernement.
Parmi les thèmes principaux abordés, l'alcool au volant, responsable de la mort de 1 241 personnes en 2007 et devenu, l'an passé, la cause principale d'accidents, avant la vitesse. Le gouvernement pourrait annoncer la multiplication des contrôles et un renforcement de la répression. En cas de récidive en matière de conduite sous l'emprise de l'alcool, le véhicule pourrait être confisqué.
Autre nouveauté, les chauffards pourraient être condamnés à l'obligation d'équiper leur véhicule d'un éthylotest antidémarrage. La prévention routière, espère, quant à elle, que cet équipement sera rendu obligatoire dans les cars scolaires. Autre fléau, la vitesse sera également au cœur des discussions. Sans surprise, le premier ministre devra rappeler les engagements déjà pris par le chef de l'État, notamment l'installation de 2 500 nouveaux radars automatiques d'ici à 2012, au rythme de 500 par an. À ce jour, 1 858 machines sont installées en France et ont rapporté, en 2007, 450 millions d'euros contre 350, en 2006 et 220, en 2005. La suppression des panneaux signalant les radars automatiques, réclamée par des associations de victimes de la route, ne devrait pas être à l'ordre du jour.
L'installation de nouveaux radars en vue de faire respecter les distances dans les tunnels devrait être prévue. Enfin, les grands excès de vitesse (plus de 50 km/h au-dessus de la vitesse autorisée) devraient être davantage sanctionnés et pourraient donner lieu, eux aussi, à la confiscation du véhicule. Enfin, de nouvelles sanctions viseraient à lutter contre le trafic de points.
L'ensemble de ces mesures suffira-t-il pour atteindre les objectifs du gouvernement ? Ce dernier compte faire passer le nombre de tués sur les routes en dessous de la barre des 3 000 d'ici à 2012.
(Source : "le Figaro").
Reste la prise en compte des accidents dûs à la conduite sous l'emprise de stupéfiants...un exemple :
Quatre études confirment la très inquiétante réalité de la drogue au travail. La plus récente montrait, en 2006, que 15 % des 2.500 salariés interrogés consommaient du cannabis. Une autre étude a fait apparaître que 15 % des adultes utilisent des dopants « à des fins professionnelles, pour devenir ou rester performants ». En 1995, une étude menée dans le nord de la France révélait que 24 % des 1.978 salariés testés présentaient au moins une trace de substance psychoactive dans leurs urines. Encore plus alarmant : les salariés qui avaient entre leurs mains la sécurité et la vie d’autrui étaient les plus concernés. Pour eux, le pourcentage grimpait à 40 % ! En 2004, sur 1.000 chauffeurs routiers contrôlés, toujours dans le Nord, 15,7 % étaient positifs à ce même test.
(Source : "le Télégramme")

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