mardi 14 août 2012
EN DIRECT DE LA MARCHE DE NIMEGUE...
Voilà c'est fait.
En 4 jours, 165 KM (5 de plus pour les militaires afin d'arriver en centre ville) .
La marche de Nimegue est finie, "enfin!" disent mes pieds, "déjà?" dit ma tête tant l'expérience est forte humainement et l'accueil si chaleureux.
Nous étions une équipe gendarmerie de 16.
Plus de la moitié de l'équipe est d'active.
Pour les réservistes, 3 membres de Resgend , Capitaine Chalmin , Lieutenant Robin , et moi même .
Nous partimes 16 et arrivames 16 !
Parmi les équipes françaises engagées sous la bannière de l'UNOR- France Defense - Nation (173 participants, des marins ayant du annuler au dernier moment leur participation en raison de la visite présdentielle à Brest) seules 3 ont terminé au complet.
L'équipe du 1er REG fait, comme les Gendarmes, partie des équipes complètes à l'arrivée avec l'équipe de la marine (ceux qui ont pu venir).
Ce fut dur mais une très belle expérience.
J'avais fait des marches il y a une quinzaine d'année (Diekirch, marche de la mort, etc..), grâce à cela j'ai pu anticiper certains problèmes.
Mais avec 15 ans de plus, quelques kilos de plus, et un peu moins d'entrainement, il faut aller chercher un peu plus loin l'énergie pour avancer.
La météo fut très humide.
On n'a pas eu de problème de coup de chaleur, mais plutôt un campement transformé en bourbier et des marches sous des trombes d'eau avec les rangers qui font "floc floc" à chaque pas.
D'ailleurs entre le cuir de mes rangers et ma peau, je constate que la ranger gagne largement.
Des visites à l'infirmerie de campagne (dans le style MASH) pour des soins répétés furent nécessaires.
Etant issu de l'armée de terre, je n'avais pas eu à aller puiser dans mes réserves aussi loin depuis mon changement d'armée.
L'effet équipe est un moteur.
Lorsque l'on souffre à chaque pas et que l'on vient supporter et remonter le moral de quelqu'un qui souffre plus que vous on en oublie ses souffrances.
Savoir repousser ses limites et toujours garder le moral.
On échange sur la route avec des militaires des autres nations il y a même des Australiens et des Canadiens qui sont venus spécialement. Les américains viennent d'Allemagne.
Les équipes Scandinaves et Suisses sont nombreuses et font bonne figure.
La population locale est toujours présente. On part vers les 4:00 du matin et déjà plein de gens sont sur les bords de la route pour vous encourager (déjà, ou encore, en train de boire des bières...) .
Sur la route des enfants vous offrent des dessins, des bonbons et autres friandises.
Partout sur notre passage des orchestres jouent pour nous encourager et on entend des "vive la France" à notre passage.
Lorsque l'on arrive en ville la foule nous entoure nous offres des fleurs, des bières (je les refuse) etc...
C'est assez démentiel comme ambiance.
Une formidable expérience.
L'année prochaine encore ??
Euh à voir......
Adjudant-chef (r) Nicolas BRASSEUR.
En 4 jours, 165 KM (5 de plus pour les militaires afin d'arriver en centre ville) .
La marche de Nimegue est finie, "enfin!" disent mes pieds, "déjà?" dit ma tête tant l'expérience est forte humainement et l'accueil si chaleureux.
Nous étions une équipe gendarmerie de 16.
Plus de la moitié de l'équipe est d'active.
Pour les réservistes, 3 membres de Resgend , Capitaine Chalmin , Lieutenant Robin , et moi même .
Nous partimes 16 et arrivames 16 !
Parmi les équipes françaises engagées sous la bannière de l'UNOR- France Defense - Nation (173 participants, des marins ayant du annuler au dernier moment leur participation en raison de la visite présdentielle à Brest) seules 3 ont terminé au complet.
L'équipe du 1er REG fait, comme les Gendarmes, partie des équipes complètes à l'arrivée avec l'équipe de la marine (ceux qui ont pu venir).
Ce fut dur mais une très belle expérience.
J'avais fait des marches il y a une quinzaine d'année (Diekirch, marche de la mort, etc..), grâce à cela j'ai pu anticiper certains problèmes.
Mais avec 15 ans de plus, quelques kilos de plus, et un peu moins d'entrainement, il faut aller chercher un peu plus loin l'énergie pour avancer.
La météo fut très humide.
On n'a pas eu de problème de coup de chaleur, mais plutôt un campement transformé en bourbier et des marches sous des trombes d'eau avec les rangers qui font "floc floc" à chaque pas.
D'ailleurs entre le cuir de mes rangers et ma peau, je constate que la ranger gagne largement.
Des visites à l'infirmerie de campagne (dans le style MASH) pour des soins répétés furent nécessaires.
Etant issu de l'armée de terre, je n'avais pas eu à aller puiser dans mes réserves aussi loin depuis mon changement d'armée.
L'effet équipe est un moteur.
Lorsque l'on souffre à chaque pas et que l'on vient supporter et remonter le moral de quelqu'un qui souffre plus que vous on en oublie ses souffrances.
Savoir repousser ses limites et toujours garder le moral.
On échange sur la route avec des militaires des autres nations il y a même des Australiens et des Canadiens qui sont venus spécialement. Les américains viennent d'Allemagne.
Les équipes Scandinaves et Suisses sont nombreuses et font bonne figure.
La population locale est toujours présente. On part vers les 4:00 du matin et déjà plein de gens sont sur les bords de la route pour vous encourager (déjà, ou encore, en train de boire des bières...) .
Sur la route des enfants vous offrent des dessins, des bonbons et autres friandises.
Partout sur notre passage des orchestres jouent pour nous encourager et on entend des "vive la France" à notre passage.
Lorsque l'on arrive en ville la foule nous entoure nous offres des fleurs, des bières (je les refuse) etc...
C'est assez démentiel comme ambiance.
Une formidable expérience.
L'année prochaine encore ??
Euh à voir......
Adjudant-chef (r) Nicolas BRASSEUR.
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