vendredi 19 février 2010

Un adolescent sauvé de la mort par les gendarmes de la brigade de PAIMPOL

Le 14 février, deux gendarmes de la Brigade territoriale autonome (B.T.A.) de PAIMPOL (Côtes
d'Armor) arrachent in extremis de la mort, un adolescent se trouvant en surdosage
médicamenteux.

Le dimanche 14 février, vers 14 heures, les gendarmes GUEDON et VALLET de la B.T.A de PAIMPOL, premiers à marcher, sont avisés qu'un mineur de 17 ans vient de quitter son domicile familial. Ils apprennent que l'adolescent s'est peut être enfui avec des boîtes de cacahets. Ils s'enquièrent immédiatement, auprès des urgences, d'un avis afin de connaître la toxicité de ce médicament. Les médecins confirment, qu'à forte dose, il est très dangereux.

L'intuition des gendarmes les mène alors vers un endroit isolé, semblant propice à l'état mental du jeune homme. Leur déduction s'avère payante, puisqu'ils le retrouvent très rapidement. Le garçon leur confie avoir absorbé une trentaine de cachets. Devant l'état de somnolence avancé de l'adolescent, les gendarmes décident de le transporter immédiatement aux urgences. Ils informent ce service par téléphone de leur arrivée et surtout de la quantité absorbée supposée.

De ce fait, à leur arrivée effective à l'hôpital, l'équipe médicale prend immédiatement en charge la victime. « A un quart d'heure près, le jeune homme était mort ! »
La détermination des gendarmes ne s'arrête pourtant pas là !

Dans leur logique d'enquêteurs, ils décident de retourner sur les lieux afin de les inspecter.
Dans une poubelle, ils découvrent alors les boîtes vides du médicament absorbé, dont le dosage est d'1 gramme, au lieu des 500 mg supposés. Le second appel téléphonique des gendarmes aux urgences est alors décisif, puisqu'il permet au médecin d'adapter immédiatement le traitement, et de sauver ainsi les organes (notamment le foie) du jeune homme.

Nota : le produit absorbé est toxique lorsqu'il atteint 100 à 120 mg/L de sang. A son arrivée aux urgences, le jeune homme présentait un taux supérieur à 470 mg/L de sang.
La fine analyse de la situation, la réactivité exemplaire de ces deux gendarmes, dans un laps de temps très court et leur curiosité d'enquêteurs symbolisent la pertinence d'un système qui fait du maillage territorial une singularité et une force.

Ce jour de la St Valentin, placé sous le signe d'une vie sauvée, restera à jamais dans la mémoire des gendarmes, comme un temps fort de leur vie professionnelle.
La modestie dont ils ont fait preuve à l'issue de cette journée, ne saurait minimiser son caractère héroïque.

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