Ce 29 mars, Le soleil rosissait à peine les tours de Notre Dame que les poings musclés d’une foule innombrable (2 millions d’après les organisateurs, 200 d’après la police) tambourinaient vigoureusement sur la porte massive et inexorable donnant accès au cercle Napoléon à Paris.
C’étaient les participants à l’assemblée générale de l’association des Réservistes Et Sympathisants de la GENDarmerie R.E.S.GEND qui manifestaient leur impatience de rejoindre le lieu de cette grande fête de la camaraderie, avides de recevoir des nouvelles de leur association .

Leur attente ne fut pas déçue, puisque après un petit déjeuner servi dans le cadre chaleureux du bar qui réconforta jusqu’à ceux venus des quatre coins les plus reculés de l’hexagone, une pléiade d’orateurs plus talentueux les uns que les autres récompensa leur impatience haletante par des exposés à la limite du bouleversant.
Que l’on en juge :
Après une brève bienvenue du président le colonel (h) LEBLANC, le colonel (cr) SOBOL exposa les péripéties de la vie de R.E.S.GEND durant l’année 2007 et le début 2008.
Lui succéda le chef d’escadron (cr) MOREUX qui détailla les servitudes et grandeurs des nombreuses opérations extérieures auxquelles il participa, présentation illustrée par moult
photos.
Un sympathique apéritif servi dans le cadre somptueux du mess précéda un repas digne des festins gaulois clôturant les aventures d’Astérix.
Avant que la digestion ne produise ses effets, la foule attentive des participants regagna la salle où le sous-lieutenant (cr) HAMON exposa les particularités d’une subdivision peu connue de l’Arme, la gendarmerie maritime.
Après cet exposé fleurant bon les embruns et le goémon (qui fera d’ailleurs l’objet d’un article dans « le Progrès »), le général (2s) DURIEUX exposa les aspects de la gendarmerie mobile à travers l’histoire. Devant l’abondance des questions et l’intérêt manifesté, le général promit de se ruer à son retour à résidence sur sa plus belle plume afin de continuer à instruire par un article dans le « Progrès » une assistance de si haute tenue.
Une pause bienvenue permit aux cerveaux bouillonnants de reprendre un régime de fonctionnement normal et les questions inhérentes à toute assemblée générale d’association (rapport moral, approbation des comptes, etc…) purent être abordées.
Elles donnèrent lieu à un vote massif à ébranler les fenêtres qui confirma la confiance accordée par les adhérents à l’équipe dirigeante.
Attendu avec impatience mais arrivant avec une précision toute militaire, le colonel SALVADOR, chef d’état-major du délégué aux réserves de la gendarmerie put donner aux assistants les dernières nouvelles du front de la réserve (25.178 personnels en opérationnel dont 16% féminins, plus 374 réservistes opérationnels).
Ces enseignements puisés à la source feront également les délices des lecteurs du « Progrès ».
Après cet exposé du colonel, émaillé de son humour thermonucléaire connu et apprécié, un cocktail sympathique et fort savouré permit aux assistants (et aux orateurs) quelque peu déshydratés de s’abreuver à des sources autres que la science et la connaissance, mais nécessaires également.
Vint ensuite inéluctablement le moment ou cette belle journée riche de camaraderie et de savoir dut se terminer et chacun regagner à regret sa résidence.
De l’avis de tous, R.E.S.GEND s’est révélée encore cette fois fidèle à sa préoccupation constante d’apporter une « plus-value » à chacun de ses adhérents.
Aux dernières nouvelles, les résidents des immeubles environnants dont la quiétude fut fort troublée lors de la journée par les fréquentes salves d’applaudissements des participants (de niveau 8 sur l’échelle de Richter) ont accepté par sympathie pour R.E.S.GEND, de ne pas déposer de pétition à la mairie de Paris.
Merci à tous, ainsi qu’au major BERTHELOT et à son staff du cercle Napoléon.
Vive la gendarmerie !