dimanche 20 novembre 2016
ASSEMBLEE GENERALE 2017.
ASSEMBLEE GENERALE 2016 DE RESGEND
Cette belle réunion de cohésion, d’informations, d’échanges
et de camaraderie s’est tenue hier samedi 19 Novembre à la DGGN (Direction
générale de la gendarmerie nationale).
Elle fut honorée par la présence des autorités et
personnalités suivantes :
_Général LIZUREY,
directeur général
_Général COROIR, commandant des réserves,
_Général STRUB, commandant en second la RGIF (région de
gendarmerie d’Ile de France)
_Général PONCELIN du RAUCOURT, secrétaire général de la
Garde nationale,
_Général (2s) JACQUET, ex-inspecteur général des armées-gendarmerie,
_Général (2s) CHOPIN,
représentant l’AGPM (association générale de prévoyance militaire)
_Colonel BOURRET, représentant le général VECHAMBRE, IGAG
(Inspecteur général des armées-gendarmerie)
Plus un invité passionnant : le colonel britannique
BORNEMAN, attaché de défense de l’ambassade de Grande-Bretagne.
Etaient également présents des camarades de la police
autrichienne et de la gendarmerie suisse.
Après un temps de silence à la mémoire des gendarmes morts
en service, le colonel (h) SOBOL, président
de RESGEND esquissa le rapport moral :
RESGEND se porte bien, les effectifs croissent de manière
régulière : 1170 adhésions enregistrées à ce jour.
L’ancrage dans le paysage gendarmerie se poursuit avec la signature
de la charte des associations, l’ intégration dans l’Entente des associations,
le partenariat réserve citoyenne. Le soutien financier aux enfants de notre
camarade Lionel PILLOT se poursuit.
« Bleu Défense », la revue de RESGEND est envoyée
aux décideurs politiques (députés, sénateurs…) en plus des adhérents et unités et
contribue donc à la connaissance de l’Arme. Ses colonnes sont ouvertes à tous
les adhérents qui ont la liberté de proposer un ou des articles au comité de
rédaction.
Les drames de Viry-Chatillon et de Magnanville sont
également évoqués, concrétisant (en plus des attentats de masse) l’état de
guerre que subit notre pays.
C’est donc devant une salle bien remplie et attentive que le
général COROIR inaugura la série d’exposés.
« Le drame du 14 Juillet à Nice a constitué un
basculement. Il a engendré une prise de conscience : la seule marge de
manœuvre disponible est la réserve de la gendarmerie. Nous sommes passés en une
semaine de 2000 réservistes par jour sur le terrain à 3000 et pris la décision
en urgence de former 500 jeunes en Août à Beynes, Tulle, Montluçon.
Pourquoi changer la délégation aux réserves en commandement
des réserves ? Parce que celui-ci aura deux fonctions :
_En cas de crise, il « prendra la main » pour
organiser des manœuvres au plan national
_De même, pour organiser rapidement des formations, comme il
l’a fait en Août avec le renfort d’officiers de l’IGAG.
L’objectif est de 40.000 réservistes fin 2018, donc il nous
faut recruter et former. Il a été nécessaire de recourir à la RO2 (anciens de
l’Arme). Le budget l’a permis. Plus de
1000 personnels nous ont ainsi rejoints. Rappelons que la RO2 représente 28000
personnels disponibles durant 5 ans. Ont été sollicités ceux qui avaient quitté
depuis moins de deux ans pour un souci de validité de visite médicale, le
service de santé ne peut actuellement répondre aux besoins.
Cette montée en puissance va se poursuivre, nous avons les
candidats.
L’objectif de la Garde nationale est de 85000 personnels
(40000 gendarmerie, 40000 armées, 5000 police).
La nouvelle formation de quatre semaines conduisant à l’APJA
n’a pas nui au recrutement.
Les régions n’ont pas toujours la capacité logistique
nécessaire à cette formation. L’objectif
pour 2017 est de 5000. Les centres de formation sont remplis mais Beynes
peut encore fournir des places.
Cette formation est le meilleur compromis que l’on pouvait
trouver. Le programme a été bâti en fonction. De même, la formation des
sous-officiers d’active a été ramenée à huit mois. Nécessité fait loi.
Dans les unités a lieu un suivi, une formation
complémentaire, ainsi que du tir (deux tirs de 30 cartouches).
Les interrogations concernant la formation des
réservistes étaient attractivité et
« supportabilité ». Les candidats sont cependant venus. La sélection
a été renforcée, avec des « filtres » supplémentaires pour éviter les
« infiltrations ». 92% des élèves ont été brevetés.
La protection sociale : les réservistes sont de plus en
plus exposés. En Décembre 2015 a été mis en place un référent par région
(officier de la réserve opérationnelle volontaire). Ils seront réunis le mois
prochain. Les dossiers sont traités immédiatement.
Les SGAMI (secrétariat général pour l’administration du
ministère de l’Intérieur) ont parfois été longs à réagir. Certains se disent à
court d’argent, d’autres déclarent ne pas connaître le problème.
Equipement : l’objectif est que tous les réservistes
soient équipés d’un GPB (gilet pare-balles) individuel. Problème : tout le
monde (armées, police) en commande, ce qui allonge les délais.
Paiement des missions : soumis à deux
validations : commandant de brigade et groupement, ce qui parfois créée
localement des délais. Des difficultés peuvent apparaître suivant les
groupements. Il est prévu à terme de créer, à l’image de l’active, un
bulletin de solde pour les réservistes.
Réserve citoyenne : pas de tenue, les textes n’en
prévoient pas.
Mutations entre régions : c’est déjà le cas pour des
« prêts » d’effectifs.
En cas de départ d’une région pour installation dans une
autre : des directives ont été données pour accélérer le processus.
Il a été décidé pour simplifier l’accès à la réserve que les
GAV (gendarmes adjoints volontaires) qui quittent conservent leur paquetage
s’ils souscrivent un ESR.
La carte professionnelle électronique est arrivée partout.
La tenue : on progresse. Il est même prévu d’élargir
« Vetigend » à la réserve.
Il faut savoir que entre 15% et 20% des élèves
sous-officiers d’active viennent de la réserve.
Après la remise au général
COROIR d’un souvenir par le gendarme suisse, le général STRUB,
commandant en second la région de gendarmerie d’Ile de France prend la
parole :
Lorsque je suis entré en gendarmerie, on reconnaissait un
réserviste à ses rangers et son treillis obsolète. Désormais, on ne les
reconnaît plus des actives. L’intégration est faite et réussie.
Pour la RGIF, l’objectif (TERO) est de 1489, mais
réalisé : 1635. Le budget initial était de 1,5 millions, porté à 3,8. Nous
avons 120 réservistes par jour sur le terrain, soit l’équivalent de deux escadrons.
La répartition géographique est la suivante :
77 (Seine et marne) : 300
78 et 95 : 350
91 : 420
SAPJ (section d’appui judiciaire) : 70
EM ( état-major) : 60
DGGN : 75.
Ils sont employés à tous les renforts et services, y compris
SNCF, euro 2016, COP21…
On a quelques emplois en pelotons constitués, mais pas
assez. On va continuer. Ainsi seront engagés des pelotons sur le réseau RER.
Garde républicaine : les réservistes ont été à l’époque
reversés au GGIP (groupement interdépartemental de Paris, qui regroupait la
« petite couronne ». Ils ont été repris en grande couronne, ce qui a
généré une « évaporation». Nous en avons fourni à la Garde, notamment pour
les journées du patrimoine. On va recréer une réserve de 300 personnels à la
Garde, les volontaires sont actuellement
sollicités.
Après la remise par le colonel (h) SOBOL, président de
Resgend, d’une plaque souvenir exlatant l’esprit des « Free french »
(Français libres de 1940) qui règne à Resgend,e colonel BORNEMAN, attaché de
défense de l’ambassade de Grande Bretagne, prend maintenant la parole :
Pour faire face aux défis, il faut du nombre, de la
« masse ». Autrefois on privilégiait les chars, les avions, les
ordinateurs… aujourd’hui il faut des soldats. La quantité est déjà une qualité.
Il faut des actifs plus des réservistes. Il faut des
« savoir-faire ». Il faut des gens que l’on peut pazyer quand on les
emploie. Finalement, en plus on garde avec la réserve des liens très forts avec
la société, car il n’y a plus de service national depuis 1963. Les employeurs
n’ont pas le vécu de la vie militaire. On ne voit pas comme en France de
militaires dans les rues, ce qui conduit chez nous à dire « les soldats
sont dans la rue, la situation est sérieuse ».
Depuis 2003, 29765 réservistes ont été déployés, et 24 sont
morts en service.
Quelques exemples :
Regular réserve payés
Fire (pompiers 44000 18000 yes
Police 125000 20000 no (en
majorité)
Medical 1,2
M 178000 yes, si
connectés au NHS
RNLI 0 31500 no, tous
bénévoles
(il s’agit de
l’équivalent de notre SNSM, sauveteurs en mer)
Il existe une forte tradition de « donner au
pays ». L’organisation consiste soit en régiments totalement de
réservistes, soit mixte avec active. La plupart sont jumelés avec un régiment
d’active.
La cible est de 30000 réservistes entraînés pour l’armée de
terre en Avril 2019. C’est un défi. Il va falloir les recruter et… les garder.
Le problème est de convaincre de nous rejoindre une partie de la société qui
n’est actuellement pas attirée.
Maintenant prend la parole le général PONCELIN de
RAUCOURT :
J’ai pu vois la force de l’engagement de tous : actifs,
réservistes, etc.
Je suis secrétaire général de la Garde nationale et du CSRM. La Garde nationale est composée de deux
« piliers » : défense et intérieur. Je suis tête de chaîne du
pilier « Défense ». J’atteste
de l’extraordinaire dynamisme des réservistes.
Pour la gendarmerie, l’année 2015 a été une année
d’inflexion. Malgré une baisse des effectifs « réserves » de
3%, l’activité a été augmentée de 19%, soit 20,6 jours par réserviste.
L’année 2016 est celle de l’accélération. On observe d’abord
une augmentation de 4% des effectifs et de plus en plus d’emplois chaque jour
sur le terrain. Il y a effectivement un « avant » et un
« après » les attentats. La réserve a retrouvé un sens et un élan. La
création de la Garde nationale est une opportunité pour le pays. Elle va
permettre de pérenniser la dynamique. Cela a été une réponse (16 11 2015) à ces
attentats . Il fallait marquer cette création. C’est aussi une réponse à
l’attente de nos concitoyens. Les jeunes viennent pour donner, servir. Il faut
pouvoir répondre à leurs attentes. La réserve répond à un besoin de cohésion,
de résilience. La gendarmerie marque un changement dans la réserve, plus employée,
plus jeune, pleinement intégrée à l’active. Nouvelle ambition : après
l’effondrement des budgets en 2008, d’où baisse des effectifs, la Garde
nationale correspond à une remontée très importante. Ceci va se traduire par
cent millions d’euros de budget en plus en 2017, qui permettront pour la
gendarmerie d’augmenter le budget et le taux d’activité (20 jours et 27 pour
les armées). On doit arriver à 36 jours 1/2. De même, les équipements seront
améliorés pour mettre les réservistes au niveau de l’active.
Dans le cadre de l’attractivité, il est prévu de
proposer :
_le permis de conduire
_100 euros de prime mensuelle si 37 jours d’activité annuels
_Une prime de fidélité de 250 euros par an pour inciter à
renouveler les contrats
_Une valorisation des compétences acquises, spécialement
dans les métiers de la sécurité
_Un encouragement fiscal aux entreprises qui
« libèrent’ les énergies de leurs réservistes.
Il va falloir aller chercher d’autres mesures pour
valoriser, promouvoir la Garde nationale. La gouvernance est assurée par les
deux ministères, il est prévu une réunion du comité de direction par an pour
prendre des décisions : attractivité, employeurs, fonction publique… le
travail entre les deux ministères est constant et efficace.
Fin 2018, les deux « piliers » devraient atteindre
35% d’effectifs en plus, avec un taux d’emploi de 68% en plus. La Garde
nationale, ce sera 85000 personnels et 9250 sur le terrain chaque jour.
Le général LIZUREY, directeur général de la gendarmerie
nationale, reçoit maintenant le trophée « équipes » de la marche de
Nimègue des mains du major (ro) BRASSEUR. Il le remercie en rappelant que ce trophée symbolise la vie en
gendarmerie : travail en équipe,
difficultés à affronter, etc…
Il aborde maintenant le cœur de son propos :
En 2016, la gendarmerie est en marche, engagée, dans une
situation sécuritaire (attentats…), dans un combat collectif. La nouveauté est
que la situation perdurera, il faut s’y attendre.
Former un réserviste en quatre semaines ? oui et non.
On ne peut en attendre une expérience professionnelle, mais c’est valable pour
tous ceux qui sortent de formation. La différence est la motivation. Celui qui
s’engage dans la réserve a une motivation exceptionnelle. Cette vocation, on
l’a ou non. A nous de leur apporter un « socle » technique qui se
développera et s’améliorera avec l’expérience. Au début de la carrière d’un
réserviste, il sort « accompagné ».
Il est prévu de créer des centres nationaux de formation,
activés toute l’année. Aucun problème d’hébergement pour eux, on héberge bien
des gendarmes mobiles. Actuellement, ceux-ci sont en mission 230 jours par an,
ce qui est très important.
Il faut savoir que sans les réservistes, aujourd’hui la
gendarmerie ne pourrait plus fonctionner. Nous avons à faire face au terrorisme,
au contrôle des flux, au renseignement…des actions préventives et
« curatives ». Nous avons mis en place des PSIG (pelotons de
surveillance et d’intervention de la gendarmerie) « sabre » (le tiers
transformés en cinq ans). On a créé un 5e peloton dans certains
escadrons, qui reste à résidence pour renforcer le groupement local. On a
également recréé un escadron.
Cependant, les autres missions n’ont pas disparu. Le
contrôle des flux est primordial.
Le nombre des agressions contre des militaires de la
gendarmerie augmente, surtout en outre-mer. Ceci est une véritable inquiétude.
La gendarmerie est en mouvement, et ceci nécessite des
moyens. 2400 sous-officiers supplémentaires ont été recrutés en 2016, on a
lancé le renouvellement des véhicules (3000). On a obtenu des moyens en
armement, en matériel de protection… n’importe quelle patrouille peut être
confrontée à une menace majeure.
Evolutions :
Les nouvelles techniques : la mise en place de Neogend
sera généralisée en 2017, chaque personnel sera doté d’une tablette
individuelle. Ceci est le résultat
d’investissements depuis des années.
Le maillage territorial : on a supprimé des brigades.
Depuis 10 ans, 500 ont disparu. Si on continue, on créera des « déserts de
sécurité ». On va modifier cela, diminuer les missions des petites
brigades, les limiter au contact et au renseignement. Il faut retrouver l’ADN
du gendarme, qui est la proximité. On réfléchit par ailleurs sur l’idée de
créer des « brigades numériques », ouvertes 24h/24. Le gendarme de
brigade reviendra sur le « fondamental » de son métier. Il faut
remettre le gendarme dans la population.
On pense également à créer un centre de formation à la
sécurité publique, pour une « remise à niveau » d’une semaine tous
les 5/6 ans.
On va continuer à travailler avec les camarades de la police
nationale, cependant on est arrivé « au bout » de la mutualisation.
Il faut conserver nos individualités. Nous travaillons également avec la
direction de la sécurité civile pour trouver des complémentarités utiles à la
population.
La directive européenne du temps de travail (11h de repos
par 24h, 48h maxi par semaine) conduit à une dégradation du temps de travail.
C’est antinomique avec une mobilisation pour lutter contre le terrorisme.
L’objectif du gendarme est de s’engager dans sa mission.
Le directeur général conclut son exposé en remerciant
RESGEND pour son engagement qui va « au-delà de la réserve ».
L’assemblée générale se termine sur cet exposé du directeur
général.
Le président de RESGEND remercie les autorités présentes ainsi que les adhérents dont
certains sont venus de fort loin. Il espère que l’assistance a retiré un
enrichissement personnel des connaissances dispensées par les intervenants et
convie chacun à échanger de manière informelle le verre à la main lors du
cocktail offert grâce au soutien de l’AGPM (chèque remis par le général
CHOPIN).
Colonel
(h) SOBOL Jean-Pierre.
vendredi 18 novembre 2016
DE L'ACTION SOCIALE...
RESGEND AU « GRAND
DEBAT » DE TEGO.
Resgend, partenaire de l’AGPM (Association générale de
prévoyance des militaires), était présente en la personne de son président le
16 Novembre à paris au « grand débat » de TEGO.
De quoi s’agit-il ?
TEGO est une fédération, créée par l’AGPM et le GPMA, qui a
pour but de faire évoluer, en concertation avec les populations concernées,
l’offre de protection sociale au profit des populations des forces de défense
et de sécurité.
Le texte qui suit provenant des notes prises durant les
exposés, l’indulgence des lecteurs acceptera d’en tenir compte et en excusera
l’aspect « décousu »….
D’abord, constatations :
_La santé influe directement sur la capacité opérationnelle,
_Le militaire expose sa santé, y compris psychologique,
_Le but est de reconduire le blessé vers son état antérieur.
Malgré les avancées de l’état, l’action des associations
reste importante et utile.
Le problème du « hors service » est posé. Les
conséquences correspondent aux réalités du besoin. Ainsi sur les sept cent
orphelins suivis par l’ADO (association pour le développement des œuvres d’entraide
dans l’armée, œuvre aussi pour la réserve),
80% sont orphelins suite au « hors service » (maladie,
suicides…). Le tiers est en situation précaire (seuil de pauvreté). Seulement
5% peuvent suivre des études supérieures !
Dans la police, la politique sociale (logement,
restauration, médecine du travail…)est gérée par une sous-direction. Les
blessés ou décédés (une douzaine par an) étaient gérés au cas par cas.
La violence des contacts et le terrorisme ont changé le
contexte. La police a beaucoup à appren,dre des procédures et des techniques
des militaires. Le partage de l’information est devenu absolument essentiel et
doit être développé.
Les cellules d’aide aux blessés ( trois armées) ont pour
mission l’accompagnement : identifier les besoins (blessés, familles…).
Elles ont été créées en 1993, tout particulièrement pour les blessés en
service. Plusieurs associations soutiennent ces actions. Le nombre de blessés psychologiques
pose problème.
L’ADOSM (association pour le développement des œuvres
sociales de la Marine), créée en 1939, soutient les orphelins et les familles.
La moitié des jeunes effectue des études
supérieures.
L’aide est nécessaire dans la durée, alors que le MINDEF
(ministère de la Défense) aide dans l’urgence. L’ADOSM emploie des assistantes
sociales salariées, c’est une particularité.
Urgence, durée, conseil, présence.
Pour la gendarmerie, l’action sociale relève du MINDEF. Le
bureau de l’action sociale travaille avec la cellule d’aide aux blessés. La
fondation « maison de la gendarmerie », fondée en 1944, s’adresse à
l’ensemble des personnels : militaires, civils, retraités… Son financement
est assuré essentiellement par les gendarmes eux-mêmes (cotisations
mensuelles). L’esprit d’entraide existe. Le bureau et la fondation sont
logés dans la même caserne, ce qui
permet une réactivité exceptionnelle.
Les organismes de prévoyance (AGPM, GPMA…) interviennent par
les deux chaînes : information et entraide. Il faut savoir que toutes les
situations ne sont pas couvertes. L’entraide prend parfois la place de la
prévention pour ne négliger personne.
La coordination entre associations et institutionnels sera
améliorée et donnera de plus en plus d’effets positifs.
L’ »ANFEM » (association nationale des femmes de
militaires) aide par exemple par des achats de mobilier. Des aides financières
sont proposées à d’autres associations. La répartition sur tout le territoire
facilite une réactivité rapide. L’ANFEM aide et possède des fonds pour
l’entraide.
L’information doit circuler verticalement, il faut aller la
chercher. Les axes de progression sont la réactivité, la connaissance…
améliorer la prise de conscience des gens de ce qui peut être fait pour eux,
avoir des veilleurs, des capteurs…
Le général THORETTE conclut en soulignant l’importzance de
la pluralité des associations. Pour lui, 1+1 = non 2, mais 3 ou 4 !
Il conclut le débat en proposant des
PRINCIPES D’ACTION DE L’ACCOMPAGNEMENT ET DU SOUTIEN
ASSOCIATIF
_Partir d’un besoin avéré et exprimé
_Obéir à des critères d’action
_Ne jamais agir seul
_Inscrire l’action en complémentarité ou en parallèle de
l’action institutionnelle
_Ne pas mettre l’action institutionnelle en « porte à
faux »
_Créer des conditions de partenariat
_Mettre en place des outils souples d’information mutuelle
et de coordination
_Inscrire l’action dans la durée
_Déterminer une stratégie associative d’accompagnement,
voire une stratégie collective
_Mettre en place un système souple de bilans et de retours
d’expérience.
Une remarque faite sur place au public nombreux par l’auteur de ce
compte rendu en fin d'exposés: l’importance des
effectifs et la spécificité des problèmes des réservistes face à l’état de
guerre auquel la France est confronté.
Colonel
(h) Jean-Pierre SOBOL
Président
de RESGEND.
mardi 8 novembre 2016
LA REVUE DE RESGEND, "BLEU DEFENSE", EST APPRECIEE.
Chers camarades,
Vous trouverez ci-joint une lettre de félicitations reçue ce jour de monsieur le député
Jean LASSALLE, un bel encouragement à poursuivre nos efforts pour le "bien du service" !
Amitiés à tous
Le président.
Vous trouverez ci-joint une lettre de félicitations reçue ce jour de monsieur le député
Jean LASSALLE, un bel encouragement à poursuivre nos efforts pour le "bien du service" !
Amitiés à tous
Le président.
lundi 7 novembre 2016
RESGEND MARCHE EN ALLEMAGNE !
RESGEND MARCHE EN ALLEMAGNE.
C'est
grâce à l'infatigable adjudant (ro) Martial GENRE que le fanion de
l'équipe RESGEND a flotté sur les terres germaniques lors de la marche
de Fulda.
Laissons-lui la parole:
Fulda (Fulde en français) est une ville allemande du land de Hesse, située au bord de la rivière Fulda entre Rhön et Vogelsberg. C’est à
environ 100 km de Francfort. Elle comptait 64 129 habitants au 31 décembre
2008. L' abbaye bénédictine (fondée
en 744) et sa célèbre bibliothèque de manuscrits en ont fait un centre
important de la renaissance du savoir de l'époque carolingienne. La ville est restée profondément
marquée par son passé religieux. Gardienne du tombeau de saint Boniface,
l’« apôtre de l'Allemagne », Fulda a conservé un noyau baroque de
palais, de clochers, de portes et balustrades monumentales. Ses nombreux parcs
invitent à la promenade.
La
marche de Fulda est reconnue par la Bundeswehr comme marche officielle.
Elle rassemble tous les ans plus de 4.000 marcheurs venant d'une
vingtaine de nations.
ADJ.(ro)Martial GENRE (à G sur la photo, avec un ami marcheur ancien de l'Arme)
mercredi 2 novembre 2016
LE DIRECTEUR DE LA GENDARMERIE ANNONCE ET EXPLIQUE...
Alors
que s’ouvrait l’examen du projet de loi de finances (PLF) pour 2017 à
l’Assemblée nationale, mardi 18 octobre, le général Richard Lizurey
était auditionné par la Commission de la défense nationale et des forces
armées. Le directeur général de la Gendarmerie a dressé le bilan de
l’année 2016 et a évoqué les grandes lignes du budget de l’Institution
pour 2017.
Voici les principaux points de son intervention :
- Budget global : « Le budget 2017 est en hausse de 342 millions d’euros en autorisations d’engagement et de 293 millions en crédits de paiement ». Les crédits du programme Gendarmerie s’élèveront en effet, en 2017, à 8,79 milliards d’euros en autorisations d’engagement (en hausse de 4 %, après une hausse de 4,7 % en 2016), et à 8,59 milliards d’euros en crédits de paiement (en hausse de 3,5 % après une hausse de près de 3% en 2016).
- Effectifs : « 255 postes supplémentaires vont pouvoir être créés » . Parmi eux, 200 viendront renforcer les unités territoriales, 55 seront affectés aux antennes du renseignement territorial (ART). Par ailleurs, 144 effectifs supplémentaires, financés par EDF, iront renforcer les Pelotons spécialisés de protection de la Gendarmerie (PSPG), affectés à la sécurité des centrales nucléaires. En 2016, « les effectifs de la Gendarmerie ont augmenté de plus de 2.300 postes », a fait observer le général Lizurey, ajoutant que cela a permis de créer un escadron de gendarmerie mobile à Rosny-sous-Bois (EGM 20/1) et un cinquième peloton dans 22 EGM. Trois antennes supplémentaires du GIGN sont venues compléter le dispositif d’intervention, porté à six antennes en métropole et une à Mayotte. 50 Psig Sabre ont été créés en 2016, 50 autres le seront en 2017. 583 personnels sont venus renforcer les brigades territoriales, notamment dans les zones frontalières. Enfin, 7.000 gendarmes adjoints volontaires ont été recrutés.
- Temps de travail : Menacée par des actions en justice, la Gendarmerie a dû retirer son instruction sur le temps de travail pour respecter la directive européenne 2003/88/CE. Un nouveau texte a été élaboré qui est entré en vigueur au 1er septembre. La mise en place de 11 heures de repos physiologique journalier par tranche de 24 heures est « d’une difficulté sans nom » a affirmé le général qui fait état d’une baisse de la capacité opérationnelle de la gendarmerie qu’il estime entre 3% et 5% de temps de service en moins, soit « 3.000 à 5.000 équivalents temps plein (ETP) ». Le DGGN précise que cette instruction temporaire n’est toujours pas en conformité avec la partie du texte européen qui impose une durée maximale de 48 heures de travail hebdomadaire. En effet, cela implique que « quand on assure une garde à vue de 96 heures on a quinze jours de repos ensuite », a-t-il déploré, estimant la directive européenne « un peu à contre courant au moment où nous devons tous nous mobiliser contre le terrorisme ».
- Brigades et proximité : En 2017, le Directeur général entend mettre l’accent sur les brigades territoriales, les « briques de base » de la Gendarmerie. Il souhaite leur confier une mission unique : aller à la rencontre de la population et des élus. « Une brigade classique aujourd’hui a la totalité du spectre missionnel : police de la route, police judiciaire, police administrative…, ainsi que toutes les charges administratives liées au fonctionnement d’une brigade. L’idée serait de retirer toutes ces missions, ou une grande partie, à certaines brigades pour leur donner du temps. Tout ce qui consomme du temps à la caserne a vocation soit à ne plus être fait, soit à être fait par quelqu’un d’autre, une unité spécialisée comme une unité de recherche pour la PJ, une unité motorisée pour la sécurité routière,…», a expliqué le général Lizurey.
-
- Formation : Le DG a également fait état de l’ouverture d’une nouvelle école à Dijon sur l’emprise de l’ancienne base aérienne 102. La première compagnie d’élèves gendarmes, composée de 124 élèves, a intégré l’école en octobre. La formation en école est réduite à six mois pour les anciens militaires et à huit mois pour les personnes venues du civil.
- Equipements : « 3.000 véhicules ont pu être commandés en 2016 » a rapporté le général. La tendance est la même pour 2017 avec un budget de 65 millions d’euros. 50.000 tablettes numériques ont été commandées dans le cadre de la mise en place du dispositif NeoGend. Les commandes de tablettes numériques font l’objet d’un programme commun à la Gendarmerie et à la Police. Les Psig Sabre ont été dotés de moyens de protection supplémentaires – casques et boucliers balistiques –, d’un armement – le fusil HK G36, et de véhicules Sharan.
- Logements : Le plan d’urgence pour l’immobilier, lancé il y a deux ans, a permis de consacrer 70 millions d’euros de crédits en autorisations d’engagement à des travaux destinés principalement à la mise aux normes des infrastructures immobilières et à la réfection de logements. 5.000 logements ont été refaits en 2016, 4.000 réfections sont prévues en 2017. « C’est un signe, envoyé au plus grand nombre possible d’unités, de l’effort que nous consentons pour les gendarmes et leurs familles », a soutenu le Directeur général.
- Garde nationale : « L’année
2017 sera marquée par la montée en puissance de la réserve
opérationnelle », a souligné le général Lizurey. Dans le cadre de la
Garde nationale – regroupant les réserves de la Gendarmerie, de la
Police et des armées – les réservistes de la Gendarmerie, aujourd’hui au
nombre de 28.500, doivent atteindre les 40.000 d’ici à fin 2018. 4.000
réservistes de la Gendarmerie pourraient ainsi être déployés chaque jour
d’ici à fin 2018. Un commandement aux réserves de la Gendarmerie a été créé le 1er novembre. Il remplace la délégation aux réserves.
- Renseignement : 29 cellules d’observation et de surveillance ont été créées en 2016. Composées de personnels qui agissent en civil, ces unités sont chargées de contribuer à la recherche du renseignement. Le général a expliqué que l’entrée en vigueur de la loi du 24 juillet 2015 sur le renseignement, a permis de confier à la Gendarmerie des capacités nouvelles : investigations grâces aux Imsi-catchers (valises permettant d’intercepter toutes les communications dans un endroit précis) et moyens d’intrusion électronique.
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